Un grand mystère de l’astrologie

 

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La Croix des Équinoxes et des Solstices

dans l'Observation Classique

Dans l'astrologie occidentale traditionnelle, la croix des équinoxes et des solstices occupe une place centrale. Cette croix est formée par les points où le Soleil change de direction apparente dans le ciel, marquant les équinoxes de printemps et d'automne et les solstices d'été et d'hiver. Ces points correspondent respectivement aux signes du Bélier, de la Balance, du Cancer et du Capricorne, et ils divisent le zodiaque en quatre sections égales. Cette croix est souvent le point focal de l'observation et de l'interprétation astrologique.

La croix des équinoxes et des solstices avec le printemps à gauche

1 - Le printemps commence à gauche, au début du signe du Bélier
2 - L'été est en bas au début du signe du Cancer
3 - L'automne est à droite, au début du signe de la Balance
4 - L'hiver est en haut, au début du signe du Capriconre

 

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Le Mystère des Luminaires Décalés

Cependant, une anomalie s’impose au regard lorsque l'on examine la distribution des domiciles planétaires dans ce cadre. Les luminaires — le Soleil et la Lune — sont traditionnellement associés aux signes du Lion et du Cancer respectivement. Bien que ces signes soient proches du solstice d'été, ils sont pourtant décalés par rapport à lui. Ce décalage peut sembler perturbant ou même arbitraire à première vue. On peut se demander pourquoi les luminaires, qui sont parmi les objets célestes les plus significatifs et observables, ne sont pas positionnés de manière à s'aligner avec les équinoxes ou les solstices. En effet, ils auraient pu être tous deux à cheval sur le solstice d'été. Cette disposition, qui suscite étonnement et questionnement, pousse à chercher d'autres cadres ou modèles qui pourraient expliquer cette disposition particulière.

La croix des équinoxes et des solstices avec le printemps à droite

En mettant le printemps à droite, on place les luminaires en haut.
Mais pourquoi sont-ils décalés par rapport à la croix équinoxes et des solstices ?

 

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Le Second Mystère: Les Contradictions de l'Astrologie Chinoise

Un autre mystère qui pousse à la réflexion concerne l'astrologie chinoise. Cette tradition a une histoire complexe et mouvementée, marquée par des interdictions multiples au fil des siècles. Sous certaines dynasties, la pratique de l'astrologie chinoise était même passible de la peine de mort. Il était interdit de s'y référer aux astres, ce qui a conduit à des transformations radicales de la discipline.
Aujourd'hui, ce que nous connaissons comme astrologie chinoise semble plus relever d'une forme d'astro-numérologie que d'une véritable astrologie basée sur l'observation des astres. Par exemple, les signes du zodiaque chinois sont positionnés de manière curieuse, à cheval sur deux signes. Un Bélier dans le zodiaque chinois pourrait commencer au 15e degré du Bélier et finir au 15e degré du Taureau, ce qui n'a pas de cohérence avec les cycles astraux ou saisonniers.

Cette particularité a conduit bon nombre d'astrologues modernes à se détourner de l'astrologie chinoise, la considérant plus comme une curiosité sans fondement qu'une discipline sérieuse. D'autres, moins scrupuleux, continuent de la pratiquer sans se soucier de la logique ou de la cohérence du système, plaçant la tradition dans le domaine de la croyance plutôt que dans celui de l'observation et de la compréhension d'un phénomène.

Le zodiaque chinois est décalé par rapport au zodiaque tropical.

 

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Le Grand Mystère du Signe Annuel en Astrologie Chinoise

Le véritable enjeu dans l'astrologie chinoise, cependant, concerne le signe annuel. Malgré les transformations et interdictions de la pratique astrologie chinoise, la notion d'un cycle de douze ans associé à un signe spécifique par an a réussi à traverser le temps. Cette mémoire pourrait s'expliquer par le fait qu'il est difficile de faire oublier un concept aussi simple et enraciné dans la culture que de se souvenir d'un seul signe par an sur une période de 12 ans.
Cette mémoire miraculeuse nous a permis de découvrir ce cycle en occident.
Cependant, la date réelle qui marque le début de ce cycle annuel s'est aussi perdue dans les méandres de l'histoire. Selon la tradition actuelle, l'année chinoise commence à la seconde nouvelle lune depuis le solstice d'hiver. Cette date tombe toujours dans le signe astrologique du Verseau. Cependant, cette date pose question, car un cycle annuel devrait être lié aux mouvements du Soleil et de la Terre, et non à la Lune.

 

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Le Calendrier Solaire et l'Énigme du 15e Degré du Verseau

Effectivement, il existe un autre calendrier qui pourrait nous offrir des indices pour résoudre ces mystères : le calendrier solaire, souvent associé aux cycles agricoles et donc aux paysans. Ce calendrier, contrairement au calendrier lunaire, est basé sur les mouvements du Soleil et de la Terre. Il commence de manière régulière chaque année à une date solaire fixe.

Curieusement, cette date tombe toujours au milieu du Verseau, précisément au 15e degré de ce signe astrologique. Cette coïncidence soulève de nouvelles questions : Pourquoi cette date particulière ? Pourquoi au milieu du Verseau, et pas au début ou à la fin du signe ? Cela pourrait-il indiquer que la vraie date du début de l'année chinoise, et par extension du cycle annuel, est ici plutôt qu'à la seconde nouvelle lune après le solstice d'hiver ?

Cette date du 15e degré du Verseau, par sa nature solaire, semble en effet plus en phase avec l'idée d'un cycle annuel que la date lunaire actuellement utilisée dans l'astrologie chinoise. Cependant, la position au milieu du signe demeure énigmatique et appelle à une exploration plus profonde de son importance et de ses implications.

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Le domicile des planètes et la presque résolution du Mystères

La clé pour résoudre ces énigmes peut en fait être trouvée en revisitant le concept des domiciles planétaires. Si nous observons le zodiaque en commençant par Saturne, gouverneur du Verseau, et en terminant par Saturne gouverneur du Capricorne, les luminaires — le Soleil et la Lune — ne sont plus décalés. Ils s'alignent de manière élégante avec la haute sphère du zodiaque, en parfaite harmonie avec la structure.

Plus fascinant encore, ce cycle de Saturne à Saturne débute précisément au Verseau. Cette coïncidence étonnante offre une explication à la fois pour le décalage apparent des luminaires dans le cadre classique, et pour la date mystérieuse toujours associé au Verseau.

Dans cette perspective, la tradition astrologique occidentale et les fragments préservés de la tradition astrologique chinoise semblent converger vers une structure zodiacale profondément significative. Ce n'est pas simplement une coïncidence, mais peut-être un héritage d'une connaissance astrologique ancienne, précise et délibérée.

Cette observation nous invite à repenser notre compréhension des cycles astrologiques et calendaires. Elle suggère l'existence d'un modèle cohérent qui a peut-être été fragmenté et partiellement perdu au fil du temps, mais qui porte encore des traces dans différentes traditions astrologiques autour du monde. Ce modèle rétablit une harmonie et une symétrie dans le zodiaque, et pourrait bien être la clé pour comprendre ces mystères qui ont persisté à travers les âges.

Ce modèle propose une sorte de "clé universelle", qui, au-delà de résoudre des questions spécifiques, suggère une harmonie et une structure sous-jacentes qui pourraient avoir été comprises par des civilisations anciennes, puis perdues ou fragmentées dans les traditions ultérieures. Le fait que cette structure puisse être mise en lumière par des observations simples mais profondes est en soi une révélation. Cela nous incite à regarder au-delà des apparences et des compréhensions fragmentaires pour chercher un modèle plus unifié et peut-être même universel.

 

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Célébrations Universelles du Renouveau

Il est remarquable de constater que la période du Verseau semble marquer un temps de célébration du renouveau et de la lumière à travers diverses cultures et traditions du monde. Que ce soit le festival celtique d'Imbolc, la fête hindoue de Vasant Panchami ou les antiques célébrations romaines de Lupercalia, chacun de ces événements se déroule autour de la période astrologique du Verseau. Ce phénomène transculturel laisse penser que la connaissance de ce cycle spécifique, celui de Saturne à Saturne, n'était pas seulement confiné à une région ou à une époque, mais avait une résonance plus universelle. Cette célébration globale du renouveau lors de la période du Verseau ajoute une profondeur et une dimension supplémentaires à notre compréhension du domicile des planètes et du mystérieux décalage des luminaires. Il semble que cette période du cycle annuel, marquée par le début du signe du Verseau, avait été reconnue depuis des temps immémoriaux comme un moment clé de transition et de transformation.

 

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Le Tétramorphe et la Croix des Fixes

Le tétramorphe est une représentation ancienne qui a traversé les âges et a été adaptée par diverses cultures et religions, notamment le christianisme. Il présente une figure composée des quatre êtres vivants de la vision d'Ézéchiel : un homme (ou un ange), un lion, un taureau et un aigle. Ces êtres sont généralement associés aux quatre signes fixes du zodiaque astrologique : Verseau (homme ou ange), Lion (lion), Taureau (taureau) et Scorpion (aigle).

Bien que sa présence dans l'histoire soit bien documentée, les origines et la signification profonde du tétramorphe restent obscures. On peut se demander pourquoi ces quatre signes en particulier ont été choisis et quel lien ils ont avec les diverses mythologies et traditions où ils apparaissent.

C'est là que la nouvelle compréhension du cycle de Saturne à Saturne intervient. Cette perspective fait ressortir une autre "croix" dans le zodiaque, à savoir la "croix des fixes," composée justement des quatre signes représentés dans le tétramorphe. Contrairement à la croix des équinoxes et des solstices, qui est plus familière à la plupart des gens, cette croix des fixes semble avoir été en quelque sorte "oubliée" ou négligée.

L'alignement de cette croix des fixes avec le cycle de Saturne à Saturne offre un nouvel éclairage sur la raison pour laquelle le tétramorphe pourrait représenter ces signes spécifiques. Peut-être que cette figure ancienne n'est pas simplement un symbole arbitraire, mais plutôt une représentation codée d'une connaissance astrologique plus profonde qui relie le microcosme de la Terre au macrocosme du ciel.